Wonderware system platform au service de la sécurité aérienne
Un matin à Paris-Charles de Gaulle. Des aéronefs de toutes les dimensions décollent et se posent sur le tarmac, dans un ballet sonore et continu. Le spectacle, réglé au millimètre, ne laisse aucune place à l’approximation : avec près de 100 millions de passagers accueillis en 2016, l’aéroport se classe au premier rang des aéroports européens en termes de mouvements et occupe la septième position dans le monde.
Une plateforme à la croissance soutenue, gérée par Aéroports de Paris et organisée en sept Unités Opérationnelles. Du haut de leur vigie, les contrôleurs aériens coordonnent les mouvements des avions en phase de décollage ou d’atterrissage, jusqu’à leur stationnement. De nombreux paramètres doivent être pris en compte, comme la météorologie ou le balisage des pistes. « Les voies de circulation – 80 kilomètres au total – sont balisées par plus de 25 000 points lumineux pour aider à la navigation et au guidage des avions », détaille Philippe Coustal, responsable du Pôle Systèmes Navigation Aérienne au sein de l’Unité Opérationnelle des Aires Aéronautiques. « C’est le contrôle aérien qui détermine les pistes à utiliser et active le balisage lumineux, en fonction des conditions météorologiques. En termes de sécurité, ces aides visuelles sont très importantes. Un dysfonctionnement peut avoir un impact sur la capacité de la plateforme et aboutir à l’annulation ou le retardement des vols.» Pour assurer la sécurité et la fluidité du trafic au sol et aux abords de l’aéroport, le contrôle aérien doit donc disposer d’un système performant de surveillance et de commande des aides visuelles lumineuses.